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Côte d'alerte pour l'avenir du Bassin Livre deux.
28 septembre 2011

page 35 andernos

 

J’ai gravé mon nom sur le tronc de vieux centenaires, mais rares sont les pins d’un âge respectable, car ces géants d’avant-poste ont payé leur tribu aux tempêtes furieuses ravageant la région. Et ces grandes sentinelles allongées sur le sable dressent encore vers le ciel leurs membres décharnés blanchis par les embruns.

 

J’ai observé le ballet élégant des cygnes de passage, nageant à l’unisson sur des viviers saumâtres et mon cœur s’est gonflé de joie et d’émotion aussi, de voir que même à mon âge, rien encore n’avait beaucoup changé. La prairie maritime, où ne paissent plus les vaches, transporte toujours vers l’intérieur des terres, ses effluves mélangés de vase et de varech.

 

J’ai entendu les jours de canicule le chant guttural des cigales invisibles. A la frontière de St Brice j'ai trempé ma main dans l'onde fraîche du ruisseau du Cirès et vainement j’ai cherché le moulin. Un figuier, une vigne, croissent à l’endroit d’une ruine circulaire ; chapelle ou maison de douanier ? Le mystère


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