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Quatre ruisseaux irriguent ou traversent la commune d’Andernos : Le Cirès, le Comte ou Amouet, le brave Bétey, et le Massurat, qui fait la frontière entre Taussat et Lanton. Il est vrai que ce dernier est moins connu.

Le petit ruisseau des Bruyères se jette dans le Bétey. Il offre un éco-système remarquable par la diversité des plantes qui y croissent et il est dommage que ses abords ne soient pas entretenus. Je pense que les riverains ont dû se lasser de le faire…

Le ruisseau du Comte est plus difficile à apercevoir, il est assez près du  Cires et je crois qu’il est souvent à sec.

Le Cirès est très large, on dirait une rivière. Moulins et scieries y furent complantés. Des vestiges d’un barrage attestent de l’activité du lieu à l’époque.

Notre Bétey ferrugineux dans l’âme, était autrefois un affluent de la Leyre. Que de bouleversement géologiques ont dû se passer, pour qu’il débouche aujourd’hui dans le port d’Andernos.

Par gravitation les cours d’eau se jettent dans le Bassin en suivant la partie du terrain la plus basse. Les vents dominants que nul obstacle n’arrêtait à l’époque ont dû refaçonner la surface et créer des éminences en  charriant du sable et déroutant ainsi notre fidèle ruisseau.

Il faut féliciter les nombreuses associations qui lancent des actions de nettoyage périodiques. Est-ce que les pollueurs, qui jettent sciemment leurs déchets dans l’eau, ont conscience que leurs déchets ne sont pas biodégradables ? Est-ce par défi ou bien ont-ils la sensation de jeter leurs détritus dans une poubelle ordinaire ?

Quant on y regarde de près, on s’aperçoit aussi que des buses en ciment déversent dans leurs lits, des écoulements qui ne sont certainement pas dépourvus de toxines.