page 68 andernos
A gauche, le Baccharis, plante invasive et à droite le Prunellier à l'épouvantable âcreté.
Les kilomètres se succédaient, mais nous marchions d’un pas alerte. Quelques ampoules aux pieds ne nous ralentissaient pas. Nous glanions çà et là de succulentes mûres charnues à souhait qui nous faisaient la langue violette. Nous évitions l’âpre prunelle qui vous laissait dans la bouche une âcreté longue à disparaître. Quelques gros lézards verts se chauffant au soleil, nous faisaient de belles frayeurs lorsqu’ils décampaient à notre approche. On craignait les serpents, bien que j’en aie rarement vu lors de ces ballades littorales. De gros enrochements bordaient les digues déficientes et un jour mon regard fut attiré par la photo ci-dessous. Certes ce fossile ne venait pas du Bassin, mais je pris des renseignements auprès de la Société Archéologique de Bordeaux. Celle-ci m’informa qu’il s’agissait probablement de la côte d’un Lamantin. Je pense que cette pierre calcaire