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béton,d’eau éclabousse un bassin orné de magnifiques espèces florales. Les arbres séculaires dispensent une ombre rafraîchissante où il fait bon s’abriter. Le musée n’est pas très grand mais il renferme des reliques intéressantes. J’ai apprécié, lors du forage du grand château d’eau, le répertoire scrupuleux de la nature du sol traversé par le trépan. Dans un Andernos métamorphose, je me demande si ce grand édifice ne va pas connaître le sort du stade…
Voici une vision paradisiaque de ce que pourrait être cette station, si tous les projets, et il en manque dans les vers qui suivent, étaient adoptés.
UNE VILLE IDEALE
J’ai posé le pied sur ton immense jetée,
Tel un aventurier, dès la marée montée
Et j’ai pu cheminer, les cheveux dans le vent,
Vers ta proue de béton, s’ouvrant sur l’océan.
Et tout à côté, au faîte de ces grands arbres,
Les aiguilles de pins cousent au vent d'autan,
Et leur écorce n’a plus à craindre l’ambre
Par les blessures dont ils souffraient avant…
Je me suis promené tout le long du Cirès,
Près de la frontière nous séparant d’Arès,
Et je fut très surpris par ce golf verdoyant
Où tant de personnes jouaient en s’amusant!
Je les saluais, d’avoir aussi bien réussi
Et d’honorer céans de leur chère présence,
Les hôtels et casinos de la ville fleurie
Avec aisance, finances et bienfaisance.