page 61 andernos
La qualité de vie s’en trouve améliorée
Et chacun vend, loue, achète et spécule,
Aux grands revenus et parachutes dorés
Éloignant à jamais les tous petits pécules.
J’ai eu loisir de voir le ballet aérien
De tous ces pilotes revenant de voyage ;
Peut-être des nantis ou bien des rotariens
Se poser en douceur sur l’aérovillage.
Que de belles maisons, sur le sol érigées,
Ayant eu raison de ces endroits stériles,
Ne pouvant qu’êtres rasés et urbanisés,
Favorisant l’essor de cette grande ville.
Il ne fait que douceur en cette anse divine,
Où sur la plage dorée, le bonheur se devine,
Avec ce sable cristal qui scintille au soleil,
C’est un endroit béni et à nul autre pareil.
Nous nous sommes promenés vers le Mauret où l’étoile du modernisme brille avec éclat. Les immeubles peu à peu sertissent l’arrondi de cette emblématique place. De temps à autre, des foires à la brocante habillent le lieu, par d’improbables objets, mais qui trouvent preneurs…
Le manège n’enchante plus les enfants en bas-âge et la queue de Mickey n’est plus qu’un souvenir antédiluvien. Quelques chats abandonnés se cachent dans les recoins des maisons secondaires. Je sais que des personnes bien intentionnées s’en occupent. Parfois, nous nous munissons de croquettes et les nourrissons à la sauvette.