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de ses coussins moelleux. Les effluents, les nappes souterraines, les résurgences et les égouts à ciel ouvert qui se déversent dans le biotope fragile ont eu raison de l’éradication de cette plante endémique.
Les zostères disparaissent, remplacés par une vase fine et fluide qui étouffe et recouvre le ventre rebondi et sableux de notre anse littorale. Jeune enfant je chevauchais ton dos de citrine, d'ambre et de topaze..... . Actuellement je m’enlise à deux pas de la plage et la couleur du bijou et devenue celle du jais, du basalte et de l’obsidienne.
LE BASSIN UN SINUS UN PEU IRRITE
Lorsque j’aperçois ton sinus, engorgé, irrité,
De tous les allergènes que tu as respirés,
Je ne doute pas que tu sois bien malheureux
De voir se dégrader ton système herbeux.
Il me plaisait d'inspirer l’opulente guipure,
De ce bon vieux varech, j'en faisais une cure,
Le nez dans ce fourrage, je sentais le bassin
Et la flore secrète dans les fonds abyssins.
Je t’aime comme une entité, une divinité