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Côte d'alerte pour l'avenir du Bassin Livre deux.
2 octobre 2011

page 22 andernos

 

L’homme à l’impression qu’il est propriétaire de la terre ; les plus riches et les plus forts en ont fait leur fond de commerce… Et la pauvre planète donne et donne encore ou plutôt on la saigne jusqu’elle soit exsangue… L’exploitation des gaz de schiste, qui soulève tant de polémiques, en est un bien triste exemple.

 

                   LE SENS DE LA PROPRIETE


Un lombric, en livrée toute rose, rampait gracieusement sur un sol détrempé. C’était son territoire, sa parcelle personnelle, car, en cet endroit très humide, un humus savoureux, lui offrait la pitance qu’il avalait d’un trait. Il se sentait chez lui, puisque de toute éternité ses ancêtres avant lui, avaient occupé ce carré décomposé de feuilles et de déchets.

Un merle, haut perché sur ses pattes fines, visitait ses foyers. Il aperçut le ver qui osait s’aventurer sur sa terre, dans son espace limité. Il en fut fort contrarié. Cet impudent méritait une leçon dont il serait le censeur mais aussi l’heureux dégustateur. D’un coup de bec adroit, il avala l’invertébré et partit sautillant vers d’autres gourmandises..

 

Un chat survint. Il relevait les odeurs des aventures nocturnes, car il préférait le coussin douillet de la maison aux folles équipées. Il entrevit l’oiseau et vint à pas de loup. Il s’approcha, nonchalant, faisant semblant d’être préoccupé par des affaires de la plus haute importance. Il n’était pas céans, pour cet étranger emplumé, de partager tous les repères olfactifs qu’il avait dû marquer. Mais notre volatile fêtait quatre saisons de printemps et il ne fallait pas lui raconter

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