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Côte d'alerte pour l'avenir du Bassin Livre deux.
2 octobre 2011

page 17 andernos

 

appartements » Je n'ose imaginer le prix  prohibitif que les futurs propriétaires devront payer...

Mais pour certains, ce n'est pas un problème.

Les commerces... Combien se construisent et ne durent qu'une année. Les gens manquent de discernement, ils devraient se renseigner auparavant. Quoi de plus triste que ces bâtiments qui occultent la terre et dont le seuil des portes vitrées est jonché d'un courrier que personne ne vient ramasser...

Face à la mairie, qui conserve son cachet centenaire, des immeubles seront érigés très bientôt. Nous voici désormais dans une commune verticale où les gens ne semblent pas habiter, car on ne voit jamais personne aux balcons... Il faut dire, qu’avec le flot incessant de véhicules qui circule aux pieds de ces immeubles, l’oxyde de carbone dégagé, ne doit pas inciter à ouvrir les fenêtres…

Nous sommes rentrés chez nous le cœur lourd, car en quinze jours, que de choses avaient changé.

Alors je n'imagine pas, conscient des projets qui se peaufinent, ce que deviendra cette ville…

Ô ma grand-mère Solange, si tu revenais en cet endroit que tu aimais comme personne, si tu voyais...

Ma grand-mère… Une forte personnalité et un caractère bien trempé par les nombreuses épreuves d’une vie pas nécessairement bienveillante. Je me rappelle qu’elle prenait le bus au Bouscat pour aller dans sa villa 7 A C au 22 route des Colonies. Courageuse, elle allait seule dans sa maison, quelquefois avec une amie. De par sa position enclavée et des voisins rarement présents, on ne s’y sentait pas trop en sécurité, d’autant que la véranda ne disposait pas de volets…

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